Tous les lundis en fin d’après-midi, Emy a cours de tennis. Après 1 heure de sport, elle et sa copine ont très faim. La monitrice, gentiment, a préparé, comme chaque semaine, un énorme sac rempli de … friandises industrielles, essentiellement des bonbons. Bien entendu, les filles se ruent sur le sac et choisissent 3 friandises chacune, comme la monitrice le leur a dit. 3 !!!
L’autre maman et moi sommes à chaque fois en panique. « Heu, non chérie, pas les sucettes, c’est beaucoup de sucre. Pas ça non plus, ça a l’air bien chimique. Les chips ? Bof. Y a pas autres choses ? ». En plus, nous ne voulons pas trop vexer la prof comme elle pensait faire plaisir aux enfants. Du coup, les premiers cours se sont toujours terminés avec nos filles la bouche pleine de cochonnerie.
Cela ne pouvait pas durer. Mais comment faire pour que ma puce comprenne qu’elle doit savoir dire non aux bonbons ? Chez nous, nous n’en mangeons jamais. Je me suis finalement décidé à avoir une conversation sérieuse avec elle. Nous avons regardé ensemble le contenu du sac de la prof et avons essayé d’analyser ce qui est mauvais et ce qui est le moins mauvais pour la santé. La prof ne parlant pas français (Nous habitons en Thailande en ce moment), c’était plus simple pour moi de discuter avec ma fille que pour l’autre maman.
A ma grande surprise, Emy a bien compris que les bonbons, les sucettes et les chips ne sont pas bons pour sa santé. Elle a repéré des petits paquets de céréales au chocolat, certes industrielles, qui lui plaisent et qui sont moins nocifs que le reste. Du coup, elle a décidé qu’elle ne prendrait plus que ça chaque lundi et un seul paquet, pas 3.
C’est bien ma fille !
Par contre, sa copine continue à prendre 3 friandises, malgré les protestations de sa maman. Du coup, ma fille me lance parfois son regard « c’est pas bien » ou alors « c’est pas juste ».
Bien manger s’apprend tôt et avec des rappels de temps en temps. Surtout que nous avons décidé de mieux manger (mon article sur le sujet ici)
