Réunion sur l’acquisition de la propreté à la crèche

Il y a 3 semaines j’ai assisté à la réunion à la crèche de ma fille sur le thème de la propreté. En fait, je ne devais même pas y aller. Quand l’équipe pédagogique a eu l’idée de faire cette réunion, elle a sondé les parents pour savoir qui serait intéressé. A ce moment, toute fière, je disais que je ne l’étais pas car ma fille était déjà propre. Mais c’est sans compter son infection urinaire (j’en parle ici) qui allait tour remettre en question. Ma fille a donc régressé et ne voulait faire pipi que dans sa couche. Elle avait associer le pot à la douleur. Je me suis donc inscrite à cette réunion en espérant pouvoir aider ma fille à redevenir « propre ». J’avoue que cette situation n’était pas plaisante pour moi. D’un côté, je plaignais ma fille pour ses douleurs et sa peur d’avoir mal et de l’autre je prenais comme un échec personnel le fait qu’elle régresse. Du coup, je ne savais pas vraiment comment me comporter avec ma fille. (aujourd’hui, elle est revenu au même stade qu’avant son hospitalisation)

Revenons à cette réunion. Parmi l’équipe pédagogique, il y avait les 2 éducatrices, 3 auxiliaires dont 2 de la section de ma fille et la pédopsychiatre (que j’avais déjà consulté pour ce problème). Parmi, les parents, j’ai été étonnée de voir 2 papas (d’habitude il n’y a que des mamans dans les réunions débat à la crèche) mais aussi de voir surtout les parents de garçons (apparemment les garçons ont plus de mal à devenir propre que les filles). Après s’être présentés, les parents ont expliqués un peu leurs cas : l’enfant va aux toilettes à la crèche avec les copains mais refuse de le faire à la maison. L’enfant n’est pas du tout intéressé par le pot. La couche est tout le temps mouillée…

On nous a donc dit que les signes que l’enfant est prêt à acquérir la propreté est le fait qu’il sache monter les escalier seul sans appui (ça c’est le côté musculation) et que sa couche est souvent sèche (qu’il ne se lache pas toutes les 5 minutes comme les bébés quoi). A partir de là, on peut commencer à lui proposer le pot. Souvent, l’enfant ne va pas accepter d’y aller de suite. Mais il va surement jouer avec et se l’approprier. Il ne faut pas être trop rigide à ce niveau là et le laisser s’en servir de chapeau et le déplacer partout. (Pour nous, au début, le pot devait rester dans les toilettes et c’est tout. Mais très vite, vu que ma fille ne voulait pas aller dans les toilettes, j’ai laissé ma fille le mettre là où elle voulait. Au début, elle le promenait partout et s’en servait comme siège. C’est comme ça, qu’elle a fini par accepter d’aller dessus.) Ensuite, même si l’enfant accepter de se mettre sur le pot, il n’est pas dit qu’il fasse pipi dedans. Il va essayer plusieurs fois et un jour il finira par le faire. (c’est aussi le cas de ma fille)
Au début, il ne demandera pas d’aller sur le pot mais si on le voit se tortiller on peut lui proposer d’y aller.

Une question a fait débat : faut-il lui retirer la couche ? A la crèche, tant que les enfants ne sont pas propres, ils gardent la couche. A la maison, les parents retirent la couche. D’après l’équipe pédagogique, la couche n’est pas un obstacle pour l’acquisition de la propreté. J’ai quand même des doutes sur ça. (en effet, ma fille quand elle a la couche à la crèche, elle va faire pipi aux toilettes certes mais on la retrouve souvent avec la couche mouillée aussi, alors qu’à la maison, sans couche, elle demande d’aller aux toilettes tout le temps)

Une autre question que j’ai posée : comment réagir quand l’enfant fait pipi dans sa culotte ? (je ne sais jamais si je dois la gronder ou laisser passer). La psy a répondu que cela dépendait des cas. Si l’enfant ne l’a pas fait exprès, on dit que ce n’est rien et on laisse passer. Par contre si l’enfant l’a fait pour attirer l’attention, déjà on ne le nettoie pas de suite pour ne pas lui donner raison en s’occupant de lui puis on lui dit que ce n’était pas bien.

Voilà en gros ce qu’on a vu mais l’essentiel du message que l’équipe de la crèche nous a fait prendre conscience est qu’il faut faire confiance à son enfant et qu’il finira par devenir propre et qu’il est inutile de lui mettre la pression.

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